• Les vêtements Sadhna et Anokhi ont un objectif social très développé en Inde ;
• Les coopératives Khadi ont été créées par Gandhi, elles permettent aux artisans de petits villages de vendre leurs productions : cotonnades, tapis, cosmétiques naturels, objets de culte, sandales traditionnelles, batiks, tapisseries murales ;
• Les couvre-lits, les matelassés, les vêtements de coton, les abat-jour sont récoltés dans les villages par les coopératives sociales Fabindia ; • Les saris proviennent de divers Etats de l’Inde mais sont tous de manufacture artisanale ;
• Les articles en cuir sont achetés à l’association Santiniketan au sud de Kolkotta. Santiniketan a été créé par Rabindranath Tagore pour donner du travail aux castes les plus défavorisées. Les vêtements « Bengale » proviennent d’un atelier annexe ;
• Les chikan works et les churidhars chic sont produits par un petit atelier familial employant une quarantaine de jeunes filles à Lucknow, Uttar Pradesh ;
• Les tapis de soie proviennent d’un atelier où cette technique complexe est enseignée aux apprentis, à l’est de Srinagar, Cachemire ; • Les tankas sont achetées à une communauté de Tibétains au nord de Patna, dans le Bihar ;
• Les bijoux sont pour la grande majorité fabriqués par un groupe d’handicapés physiques Bengalis, excellents créateurs ;
• La fabrication des produits dits ayurvédiques (herboristerie et cosmétiques naturels) est sous le contrôle constant d’organismes indiens. Les marques que nous avons retenues, Khadi et Himalaya, semblent les plus fiables. L’objectif social de la première est évident, celui de la seconde est nettement en avance sur les marques concurrentes. Par souci de respect de la Loi, les produits de type « médicament » ne sont pas importés.
Consultez une partie de nos produits ici
• Les objets d’artisanat viennent des artisans les plus humbles et sont souvent achetés au marché ;
• Les encens, les bougies, les papiers faits main, les boîtes en carton, les sachets en papier journal, le matériel d’emballage, les malles en fer blanc, etc. sont récoltées dans de tout petits ateliers ou à des « entreprises » d’enfants de rue ;
• Le mobilier neuf en bois noble est commandé à notre atelier habituel au sud de Chennai, une petite unité qui procure du travail aux jeunes ;
• Le mobilier et les articles anciens en tous genres donnent lieu à une grande main d’œuvre de rénovation, décapage et finition. Exemple : la grande porte a nécessité le travail de 3 ouvriers pendant 24 jours pour enlever les couches de peinture et la remettre en condition parfaite.
Les meubles vendus chez Mala sont de plusieurs catégories.
les meubles anciens. Ils sont d'époque, majoritairement en teck, achetés dans des familles. Quand ils sont abimés ils sont restaurés et repolis dans des ateliers de menuiserie qui travaillent pour nous, ce qui fait vivre pas mal d'ouvriers et d'apprentis.
Les menuisiers achètent des lots de planches de vieux teck pour faire des meubles neufs. Ces lots viennent aussi de démolition de maisons. Inévitablement ce bois ancien récupéré devient de plus en plus cher. Mais comme il est bien sec et d'excellente qualité, il est fort recherché. Bientôt il sera inachetable vu la hausse des prix (de toutes les matières premières d'ailleurs).
Les autres meubles plus récents ne sont jamais en teck ancien, ils peuvent l'être en teck de plantation (genre meubles de jardin du commerce), évidemment de qualité médiocre par rapport à l'autre, soit en d'autres bois comme le shisham, le manguier, etc. des bois plus ordinaires qui ne proviennent certainement pas de forêts primaires.
Pour être tout à fait complet, le bois des meubles très anciens en teck, en citronnier sauvage, en rosewood, etc. venait fort probablement de forêts primaires, et principalement de Birmanie qui faisait partie "des Indes" de l'époque. Mais cette exploitation est maintenant tout à fait interdite, en tous cas en Inde où ces forêts sont hélas devenues minuscules. Probablement un peu tard, l'Inde a très fort conscience de l'environnement : protection des animaux et des forêts, campagnes d'informations incessantes dans les écoles, etc.
Inutile de dire qu'en amoureux de ce pays nous participons également à ce mouvement et les objets neufs ou anciens qu'on achète là-bas sont systématiquement soumis au contrôle des services archéologiques et autres avant importation.
N'hésitez pas à nous contacter (info@mala.be) pour tout autre éclaircissement.